Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fresque d'une frénésie fréquente

Fresque d'une frénésie fréquente
Publicité
Fresque d'une frénésie fréquente
Albums Photos
14 avril 2007

soirée d'avril

 

Ce soir, tout est vert poire. Les oiseaux, la musique, la télévision, même ce livre que je lis depuis des heures sans même essayer de comprendre l'histoire. Pour plonger dans cet océan psychédélique, il ne me reste plus qu'à boire. Je ne comprends plus ce que je vis, je ne saisis plus très bien mes sens, le vert, c'est la couleur de l'espoir. Et pourtant, ce qui me trouble en ce moment, c'est que justement, je n'arrive plus à croire. Pourquoi tant de déboires ? Un visage, un homme, le son de sa voix, je commence à sentir que je m'approche de la tour d'ivoire. Pour plus de précisions, je me précipite dans le noir. Rien à voir. Petit passage devant le miroir. Là je me vois, mais aucun indice sur ce mystérieux inconnu capable de m'émouvoir. Un rêve, un fantasme ? Interminable interrogatoire...

Ce soir, tout est vert dioptase. Je pense à lui, je ne peux pas dormir, je vois la lune, les étoiles, leur chant, les cloches et le mouton, oh! Oui des moutons, mais rien n'y fait, je suis naze. Je m'efforce de fermer les yeux, chercher le sommeil, respirer calmement, faire un tour de mes muscles pour vérifier que certains ne sont pas encore contractés. Toujours cette mâchoire serrée. Cela fait quatre ans que ça me suit. J'imagine des médecines qui me soulageraient de mes douleurs au dos, ça m'aide à les oublier pour m'endormir. Mais toujours ce visage qui me hante. Ses yeux verts... Je viens de comprendre, déjà un premier pas vers la rédemption.

Ce soir, tout est vert amande. Comme ses yeux, même s'ils sont un peu plus foncés en fait. Mais ce n'est pas la même couleur partout, c'est pour ça. Je me lève, je réactive l'écran, je veux lui parler. Il est connecté mais annonce la couleur : absent. Comment l'aborder, par quoi commencer ? Un bonsoir, un ça va? Ce serait trop banal. Je n'ai rien à lui dire. Je retourne me coucher, je verrai ça demain. Mais demain, c'est loin. Je ne dors plus depuis que je l'ai vu, c'est comme ça avec moi, l'excès. Mais j'ai toujours obtenu ce que je voulais grâce à ça. Je l'aurais, je me le promets.

Ce soir, tout est vert viride. Je dois me préparer, je dois le trouver, le combler, lui montrer tout ce qu'il va y gagner. Mais pas trop quand même, il faut garder des secrets. Inventaire de ce que je sais : il est rusé, bien habillé et parfait. Je l'aurai. Je me prépare et m'engouffre dans une foule de gens bourrés. Je bois pour les rejoindre au pays où tout est permis. Je le vois, il est là, seul, il danse. J'aime quand il danse. Son verre à la main, sa tenue, son style, tout me plaît chez lui. Je vais le voir, l'alcool me donne le courage de ce que je n'ai jamais osé. Maintenant il faut le surprendre, montrer de l'esprit. Une phrase me vient, comme ça, sans que j'y aie réfléchit. Je me vois prononcer des mots mais je ne sais pas ce que je dis exactement. Il me regarde, je m'éloigne. J'attends. Plus tard il est toujours là, tant mieux. Il vient me voir et engage une discussion sérieuse et technique. Je réponds naturellement, par chance je connais bien le sujet. Il paraît conquis.

Ce soir, tout est vert émeraude. Je suis dans ses bras depuis des mois. Je savais que je réussirais. Voilà deux ans que nous nous aimons. Malgré les problèmes qui ont pu nous arriver, les phases difficiles, les désespoirs, les colères, les cris, les devoirs, les soucis, nous nous aimons. Nous en avons vu de toutes les couleurs, mais nous y survivons. Parce qu'en parallèle il y a les joies, les rires, les jeux, les plaisirs, les désirs, les bonheurs d'un jour, les attentions. Toutes ce choses qui font passer le coeur du vert au rose.

Ce soir, tout est vert kaki. C'est fini.

 

Publicité
Publicité
28 février 2007

troisième post : il est temps de me présenter

Bonjour, je m'appelle Blandine. J'ai 21 ans, je suis étudiante en école d'ingénieur. Je sens que pour la plupart d'entre vous, vous avez déjà l'impression d'avoir une idée de ma personnalité, de mon physique ou je ne sais quoi. Et bien cette image dans votre tête là, oui c'est bien moi. C'est aussi simple que ça. Mais bon, pour ceux qui n'ont pas une imagination débordante, je continue.

Je suis assez ouverte à tous types de musique (ou presque), à tous types de sport, à tous types de jeux vidéos, films, livres ou religions. Je n'ai pas de passionner si ce n'est aider les autres. J'ai toujours eu l'impression de me tromper de filière, je ne suis pas une scientifique rationnelle pure souche, j'ai dû me construire cette situation. Mais je ne suis pas non plus littéraire ou économiste alors il fallait que je choisisse malgré tout. J'ai été très sportive il fut un temps.

Je me rends compte que je balance plein de banalités d'un coup, qui sont applicables à presque toutes les filles de ce pays. Au fait, je vis en France. Sinon rien à signaler, je ne suis pas célibataire, je n'ai pas 4 enfants et je ne suis pas le professeur Moutarde dans le salon avec la clef à molettes. Je ne porte pas de lunette, je n'ai pas de barbe, je suis brune. Qui suis-je?

Bref, comme certains d'entre vous ont pu le remarquer, j'ai eu une vie assez facile, avec un avenir tout tracé, des parents aimants et soucieux de mon bien être, une enfance heureuse, ponctuée d'instants magiques, avec des amis, des bonnes notes. Bref, je suis née du bon côté de la barrière. J'ai toujours eu de la chance et je suis, du coup, une optimiste qui considère que l'argent ne fait pas le bonheur puisque je n'en ai jamais manqué. Je suis bien dans ma peau, accomplie et épanouïe. Je n'écris pas ce blog pour que des gens flattent mon ego qui va très bien, même sans aide extérieure (merci quand même d'avoir essayé).

Bref, voilà un portrait rapide de ma personne véritable bien qu'incomplet.

23 février 2007

Avec Bali comme destination

Enfants fanfaronnant, garnements hilares, ils jouent, Kevin louche mystérieusement. Nous oublions presque quelques retardataires surprenants, transportant une valise "whisky/Xeres", Yogis zozotants, yankees xenophobes, wahhabites viticoles, unis temporairement. Souhaitant retenir quelques portraits originaux, nous mirons le kaléidoscope jovial, immortalisant honteusement gros forains établis dans ce bel aéroport.

19 février 2007

Pourquoi pas un h?

    Heurté par un homard homosexuel, le hérisson honteux et hilare harcèle le hibou hautain avec une hache. Hululant et hoquetant, le hibou hiberne huit heures, puis hurle contre cet huluberlu hérétique. La hyène hésite, holocauste ou homicide? Hébétée, elle s'hasarde trop près du hiatus habillé de houx. La hippie hongroise, de sa hutte, honore ce spectacle hétéroclyte par un hénissement hypocrite.

D'habitude, le peu d'humilité des hommes fait que l'on s'honore lors d'un premier post, supposant que les lecteurs seront heureux de connaitre le nom, l'age, le sexe, le poids, les mensurations du blogueur. Hélas!
Je ne souhaite pas harrasser le lecteur hasardeux par ce genre d'hospitalité hypocrite. Pour les hommes controlés par leurs hormones, je vous prie de faire une halte, mes formes ne sont pas harmonieuses, je joue de l'harmonica et je sens le hareng. Je ne vous parlerai pas de mes hémorroïdes, peut-être aborderai-je mon hépatite, mes hallucinations provenant de l'hérésie dont j'ai hérité mais honnêtement je n'en suis pas sure.



Publicité
Publicité
Publicité